Impact sur les animaux

Inquiétude pour les fermes et centres équestres à proximité de la forêt du Langenhecken

A proximité de la forêt du Langenhecken se trouvent 8 fermes et 4 centres équestres, pouvant se trouver impactés par la mise en service du parc éolien.

En effet, les cas d'exploitations agricoles affectées par l'installation d'éoliennes sont nombreux et se traduisent par :

- une modification du comportement des animaux (stress, refus d'accéder à certains bâtiments ou pâtures, diminution du passage au robot de traite...)

- une perte de rentabilité (diminution de la quantité et de la qualité de lait produite, augmentation des pathologies, surmortalité des animaux...)

Rapport d'une commission d'enquête du Ministère de l'Agriculture (CGAAER) et du Ministère de la Transition Ecologique (CGEDD)

Un rapport du Conseil Général de l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux, ainsi que du Conseil Général à l'Environnement et au Développement Durable met en relation le fonctionnement des éoliennes et la perte de qualité et de rendement laitier.

 

Extraits du rapport :

Eolien et elevage

Rapport cgaaer cgedd eolien elevageRapport complet CGAAER et CGEDD (2.9 Mo)

Agriculteurs, éleveurs, vétérinaires tirent la sonnette d'alarme : témoignages

Exemple en Loire-Atlantique

Depuis l'installation d'un parc éolien en Loire-Atlantique à Nozay en 2012, de nombreux éleveurs constatent une modification inquiétante du comportement des animaux et une augmentation importante de la mortalité. Ils accusent les éoliennes et les fuites de courant électrique dans le sol de causer des problèmes de santé chez leurs vaches.

 

Témoignage d'un éleveur affecté devant la commission d'enquête à l'Assemblée Nationale sur l'impact des énergies renouvelables (début à 28'27'') :

http://videos.assemblee-nationale.fr/video.7992479_5d2f1b553ef70.impact-des-energies-renouvelables--auditions-diverses-suite-17-juillet-2019

Article de mai 2019 du journal 20 minutes

(https://www.20minutes.fr/planete/2525175-20190524-loire-atlantique-mystere-autour-eoliennes-nozay-accusees-tuer-vaches)

Des vaches qui meurent, refusent la traite et se comportent bizarrement… Depuis l’arrivée d’éoliennes, c’est le cauchemar dans deux élevages de Loire-Atlantique, et le casse-tête pour les experts qui s’avouent désemparés. Avec environ 250 vaches, l’élevage de Didier et Murielle Potiron, installés depuis 1989, est l’un de ceux les plus observés par les experts.

« Les problèmes ont commencé fin 2012 avec les travaux de fondation des huit éoliennes du parc de Nozay, dont l’une se trouve à 600 mètres de la stabulation », raconte l’éleveuse qui parle de baisse de la production laitière, de difficultés à vêler, ou retards de croissance Les éleveurs se plaignent de maux de tête, de douleurs aux jambes et d’insomnies. Depuis avril, ils sont suivis par le CHU de Nantes, comme une vingtaine de riverains.

Lien entre éoliennes et comportement des animaux

Les éleveurs accusent les éoliennes dont ils avaient pourtant volontiers accepté l’installation sur leur champ, et les fuites de courant électrique dans le sol. Didier Potiron, confie « ne pas pouvoir tenir une année de plus » et réclame un « arrêt total du parc pendant trois semaines » pour déterminer la responsabilité des éoliennes. Une hypothèse jugée trop coûteuse, l’exploitant réclamant selon lui un dédommagement de 80.000 euros par jour.

Mandatés par la préfecture, les experts du GPSE (Groupement permanent pour la sécurité électrique), association chargée de régler les problèmes électriques dans les élevages, concluent en 2017 à une « concomitance de l’installation et de la mise en service des éoliennes avec l’altération des performances et les troubles du comportement des animaux ». Une étude de corrélation qui s’appuie sur les données du robot de traite établit même « clairement le lien » au moins pendant deux mois entre les incidents de traite et la production d’électricité.

Hypothèse du sous-sol

Mais aucune anomalie électrique ni aucun courant parasite n’ont été détectés, selon le rapport. Le réseau de distribution d’électricité Enedis conclut à « un fonctionnement normal du réseau ». Pour le président du GPSE Claude Allo, il semble « urgent de travailler sur l’hypothèse du sous-sol dans la mesure où les troubles sont liés, comme dans deux autres cas non résolus, à des travaux qui ont perturbé le sous-sol ». Il appelle les instituts de recherche à s’intéresser au sujet.

Pourquoi ce parc éolien pose-t-il problème aujourd’hui sur un territoire qui en compte 1.500 ? Alors que la France s’est fixée pour objectif le développement de la puissance éolienne, le cas de Nozay interroge. Le résultat de nouvelles études de terrain menées depuis janvier, financées par l’Etat, est attendu d’ici début juin.

« Nous n’excluons pas que les éoliennes aient pu être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase avec un effet cumulatif des champs magnétiques », juge Serge Boulanger, secrétaire général de la préfecture de Loire-Atlantique. Il invite à « ne pas faire un faux procès aux éoliennes », rappelant la présence d’une ligne très haute tension et d’antennes téléphoniques, jugées pourtant trop éloignées par le GPSE. « Nous avons une obligation collective d’aboutir parce qu’il y a vraiment une souffrance humaine et animale », reconnaît Serge Boulanger.
 

Exemple en Picardie d'un producteur laitier

Reportage de France 3 Picardie, 18 septembre 2015

Article yann joly 1

Exemple d'un éleveur de chevaux en Sarre, à Perl (30 km de Freistroff)

Article du journal Saarbrücker Zeitung, 28/06/2018

Eleveur allemand 1

 

Image chevaux et eoliennes

Image eleveur de chevaux 3

 

 

 

 

 

Traduction de l'article

Les éoliennes sont arrivées, le roi de Perl est parti.

A cause des nuisances, l'entrepreneur en pharmacie Edwin Kohl doit laisser son élevage de chevaux au repos.

En colère, il déplace le siège de sa société, ce qui côute des millions à la commune.

Correspondant : Steffen Meyer. 26.06.2018

Perl : Le roi de l'industrie pharmaceutique Edwin Kohl (68 ans) agit suite à l'installation des éoliennes.

6 éoliennes ont été installées à proximité de la ferme. Les bruits effraient ses chevaux. L'élevage est paralysé. L'entrepreneur furieux a déplacé le siège de sa société. La commune perd plus d'un demi million d'euros d'impôts dans l'année.